VOici le nouveau design du forum. nous avons décider entre nous admins + membre spéciale que ce forum devait avoir ce design, dites nous ce que vous en penser Pour ceux qui sont interressé, chaque membres sur ce forum pourra si possible recruter des personnes proches (Fan manga, FF et autres sujet important...) |
| | Vos poèmes préférés | |
| | Auteur | Message |
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Cagalli Guerrier
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Mer 9 Mar - 14:29 | |
| Ils sont vraiments excellent ces poemes Oo | |
| | | Phantom Miria Joueur de Blitzball
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Jeu 7 Jan - 11:45 | |
| ^^^^ Poésie d 'un autre auteur comptant parmi mes préférés:
* Maurice ROLLINAT (1846-1903)
Fin d'hiver
Par ce temps si bénin, après tant de froidure, Dans les grands terrains gris, sur les coteaux chenus, On a l'impression parmi ces arbres nus D'un très beau jour d'été sans fleurs et sans verdure.
Les pieds ne glissent plus sur la terre moins dure Où les feux du soleil, presque tous revenus, Allument cailloux, rocs, sable et gazons menus. Dans l'atmosphère souffle un vent tiède qui dure.
Et çà et là - près d'un marais, D'un taillis, d'un pacage, auprès D'un ruisseau bordé de vieux aunes,
Le printemps s'annonce à vos yeux Avec le vol silencieux De beaux petits papillons jaunes. | |
| | | Hildegarde Stracker Yuna
Age du perso : 17 ans
Caractéristique Points d'énergie (PE): (100/100) Expérience : (0/10)
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Dim 3 Jan - 11:58 | |
| Ha ok je comprend mieux maintenant^^ | |
| | | Phantom Miria Joueur de Blitzball
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Sam 2 Jan - 11:03 | |
| En effet,et ce thème fut aussi utilisé par Lautréamont dans les Chants de Maldoror^^
bien qu 'il s 'agisse là de prose et non de vers comme pour Corbière
(c est le CHANT PREMIER Strophe 13) | |
| | | Hildegarde Stracker Yuna
Age du perso : 17 ans
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| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Ven 1 Jan - 16:53 | |
| Jolie poeme meme si le theme du crapaud reste un glauque mdr^^ | |
| | | Phantom Miria Joueur de Blitzball
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Jeu 31 Déc - 10:55 | |
| LE CRAPAUD
Un chant dans une nuit sans air... La lune plaque en métal clair Les découpures du vert sombre.
... Un chant ; comme un écho, tout vif Enterré, là, sous le massif... - Ca se tait : Viens, c’est là, dans l’ombre...
- Un crapaud ! - Pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle ! Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue... - Horreur ! -
... Il chante. - Horreur !! - Horreur pourquoi ? Vois-tu pas son oeil de lumière... Non : il s’en va, froid, sous sa pierre. ..................................................................... Bonsoir - ce crapaud-là c’est moi.
(Ce soir, 20 juillet)
Tristan Corbière
Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue...cette phrase peut faire echo au poème de l 'Albatros de Baudelaire, d 'une certaine façon, je trouve?^^ | |
| | | Phantom Miria Joueur de Blitzball
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Mar 22 Déc - 8:14 | |
| Enchantée qu 'il te plaise^^
N 'hésite pas à poster les textes qui ont ta préférence^^ | |
| | | Steven Pilote de Hautvent
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Lun 21 Déc - 22:00 | |
| j'adore ce poème que je connais déjà magnifique ! | |
| | | Phantom Miria Joueur de Blitzball
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Dim 20 Déc - 9:52 | |
| en effet...Il compte parmi mes préférés, le jeune prodige de Charleville, le poète voyant^^
Un autre extrait que j 'aime beaucoup:
Aloysius Bertrand — Gaspard de la nuit
La Nuit et ses prestiges
Gaspard de la nuit/Édition 1920/Ondine
ONDINE
Je croyais entendre
Une vague harmonie enchanter mon sommeil, Et près de moi s'épandre un murmure pareil Aux chants entrecoupés d'une voix triste et tendre.
CH. BRUGNOT. - Les deux Génies.
— « Écoute! — Écoute! — C'est moi, c'est Ondine qui frôle de ces gouttes d'eau les losanges sonores de ta fenêtre illuminée par les mornes rayons de la lune; et voici, en robe de moire, la dame châtelaine qui contemple à son balcon la belle nuit étoilée et le beau lac endormi.
« Chaque flot est un ondin qui nage dans le courant, chaque courant est un sentier qui serpente vers mon palais, et mon palais est bâti fluide, au fond du lac, dans le triangle du feu, de la terre et de l'air.
« Écoute! — Écoute! — Mon père bat l'eau coassante d'une branche d'aulne verte, et mes sœurs caressent de leurs bras d'écume les fraîches îles d'herbes, de nénuphars et de glaïeuls, ou se moquent du saule caduc et barbu qui pêche à la ligne. » * * *
Sa chanson murmurée, elle me supplia de recevoir son anneau à mon doigt, pour être l'époux d'une Ondine, et de visiter avec elle son palais, pour être le roi des lacs.
Et comme je lui répondais que j'aimais une mortelle, boudeuse et dépitée, elle pleura quelques larmes, poussa un éclat de rire, et s'évanouit en giboulées qui ruisselèrent blanches le long de mes vitraux bleus. | |
| | | Hildegarde Stracker Yuna
Age du perso : 17 ans
Caractéristique Points d'énergie (PE): (100/100) Expérience : (0/10)
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Ven 4 Déc - 11:58 | |
| Franchement a le lire, on se dit que ce type, ben c'était quelqu'un ^^ | |
| | | Phantom Miria Joueur de Blitzball
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Ven 4 Déc - 7:38 | |
| ARTHUR RIMBAUD (1854-1891)
Illuminations (1873-1875)
Aube
J'ai embrassé l'aube d'été.
Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombre ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.
La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.
Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.
Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq. A la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.
En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois.
Au réveil il était midi. | |
| | | Phantom Miria Joueur de Blitzball
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Jeu 3 Déc - 12:11 | |
| Contente qu 'il t 'ait plu, c est un de mes préférés^^ | |
| | | Hildegarde Stracker Yuna
Age du perso : 17 ans
Caractéristique Points d'énergie (PE): (100/100) Expérience : (0/10)
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Jeu 3 Déc - 10:45 | |
| Ca c'est du poeme Oo la vache^^
mes impression? j'ai bien aimé, ca sent une reelle profondeur dans les pensées...c'est cool quoi xd lol | |
| | | Phantom Miria Joueur de Blitzball
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Jeu 3 Déc - 6:22 | |
| Je continue avec Lautréamont Vieil océan, ô grand célibataire, quand tu parcours la solitude solennelle de tes royaumes flegmatiques, tu t’enorgueillis à juste titre de ta magnificence native, et des éloges vrais que je m’empresse de te donner. Balancé voluptueusement par les mols effluves de ta lenteur majestueuse, qui est le plus grandiose parmi les attributs dont le souverain pouvoir t’a gratifié, tu déroules, au milieu d’un sombre mystère, sur toute ta surface sublime, tes vagues incomparables, avec le sentiment calme de ta puissance éternelle. Elles se suivent parallèlement, séparées par de courts intervalles. À peine l’une diminue, qu’une autre va à sa rencontre en grandissant, accompagnées du bruit mélancolique de l’écume qui se fond, pour nous avertir que tout est écume. (Ainsi, les êtres humains, ces vagues vivantes, meurent l’un après l’autre, d’une manière monotone ; mais sans laisser de bruit écumeux). L’oiseau de passage se repose sur elle avec confiance, et se laisse abandonner à leurs mouvements, pleins d’une grâce fière, jusqu’à ce que les os de ses ailes aient recouvré leur vigueur accoutumée pour continuer le pèlerinage aérien. Je voudrais que la majesté humaine ne fût que l’incarnation du reflet de la tienne. Je demande beaucoup, et ce souhait sincère est glorieux pour toi. Ta grandeur morale, image de l’infini, est immense comme la réflexion du philosophe, comme l’amour de la femme, comme la beauté divine de l’oiseau, comme les méditations du poète. Tu es plus beau que la nuit. Réponds-moi, océan, veux-tu être mon frère ? Remue-toi avec impétuosité… plus… plus encore, si tu veux que je te compare à la vengeance de Dieu ; allonge tes griffes livides, en te frayant un chemin sur ton propre sein… c’est bien. Déroule tes vagues épouvantables, océan hideux, compris par moi seul, et devant lequel je tombe, prosterné à tes genoux. La majesté de l’homme est empruntée ; il ne m’imposera point : toi, oui. Oh ! quand tu t’avances, la crête haute et terrible, entouré de tes replis tortueux comme d’une cour, magnétiseur et farouche, roulant tes ondes les unes sur les autres, avec la conscience de ce que tu es, pendant que tu pousses, des profondeurs de ta poitrine, comme accablé d’un remords intense que je ne puis pas découvrir, ce sourd mugissement perpétuel que les hommes redoutent tant, même quand ils te contemplent, en sûreté, tremblants sur le rivages, alors, je vois qu’il ne m’appartient pas, le droit insigne de me dire ton égal. C’est pourquoi, en présence de ta supériorité, je te donnerais tout mon amour (et nul ne sait la quantité d’amour que contiennent mes aspirations vers le beau), si tu ne me faisais douloureusement penser à mes semblables, qui forment avec toi le plus ironique contraste, l’antithèse la plus bouffonne que l’on ait jamais vue dans la création : je ne puis pas t’aimer, je te déteste. Pourquoi reviens-je à toi, pour la millième fois, vers tes bras amis, qui s’entr’ouvrent, pour caresser mon front brûlant, qui voit disparaître la fièvre à leur contact ! Je ne connais pas la destinée cachée ; tout ce qui te concerne m’intéresse. Dis-moi donc si tu es la demeure du prince des ténèbres. Dis-le moi… dis-le moi, océan (à moi seul, pour ne pas attrister ceux qui n’ont encore connu que les illusions), et si le souffle de Satan crée les tempêtes qui soulèvent tes eaux salées jusqu’aux nuages. Il faut que tu me le dises, parce que je me réjouirais de savoir l’enfer si près de l’homme. Je veux te saluer et te faire mes adieux ! Vieil océan, aux vagues de cristal… Mes yeux se mouillent de larmes abondantes, et je n’ai pas la force de poursuivre ; car, je sens que le moment est venu de revenir parmi les hommes, à l’aspect brutal ; mais… courage ! Faisons un grand effort, et accomplissons, avec le sentiment du devoir, notre destinée sur cette terre. Je te salue, vieil océan ! | |
| | | Steven Pilote de Hautvent
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Jeu 19 Nov - 21:12 | |
| merci d'avoir posté ce poème stella, je sentais que ça venait des FLEURS DU MAL... | |
| | | Stella Bandits
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Jeu 19 Nov - 19:22 | |
| J'aime beaucoup celle ci.
Une Chargone
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d'été si doux : Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux,Les jambes en l'air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d'exhalaisons.Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir.Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons.Tout cela descendait, montait comme une vague, Ou s'élançait en pétillant ; On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague, Vivait en se multipliant.Et ce monde rendait une étrange musique, Comme l'eau courante et le vent, Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique Agite et tourne dans son van.Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve, Une ébauche lente à venir, Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève Seulement par le souvenir.Derrière les rochers une chienne inquiète Nous regardait d'un oeil fâché, Épiant le moment de reprendre au squelette Le morceau qu'elle avait lâché.Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, A cette horrible infection, Étoile de mes yeux, soleil de ma nature, Vous, mon ange et ma passion !Oui ! telle vous serez, ô reine des grâces, Après les derniers sacrements, Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses. Moisir parmi les ossements.Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés !~ Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal
Il y en a d'autres bien sûr,mais je trouve celle ci géniale ^^
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| | | Phantom Miria Joueur de Blitzball
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Jeu 19 Nov - 18:57 | |
| Hello Steven!De quel sujet parle -t-il? je pourrai essayer de te le retrouver^^ | |
| | | Steven Pilote de Hautvent
| Sujet: Re: Vos poèmes préférés Jeu 19 Nov - 14:25 | |
| Justement j'aime beaucoup un des poèmes de Baudelaire mais je ne sais plus ce que c'est lol | |
| | | Phantom Miria Joueur de Blitzball
| Sujet: Vos poèmes préférés Mer 18 Nov - 4:40 | |
| Bonjour, petit topic pour pouvoir partager nos goûts en matière poétique... Je commence avec Baudelaire Baudelaire : L'Albatros Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. Baudelaire : Les Chats Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires. Amis de la science et de la volupté, Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres ; L’Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres, S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté. Ils prennent en songeant les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes, Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin ; Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiques Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin, Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques. A vous ...Je reviendrai bientôt vous présenter d 'autres textes ayant ma préférence^^ | |
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| Sujet: Re: Vos poèmes préférés | |
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| | | | Vos poèmes préférés | |
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